Actualités
LES MUSICALES DE BAGATELLE 2025
Une bouillonnante synergie !
Plus de 800 spectateurs pour ce 17e rendez-vous musical printanier où la création contemporaine a été la vedette : le festival a invité son public à profiter des jardins de Bagatelle et à faire une halte dans son Orangerie.
Avec un programme très éclectique, « Génération France Musique, le Live » samedi 17 mai et trois concerts dimanche 18 mai, et plus d’une trentaine de musiciens, la Fondation Banque Populaire a mis en lumière les compositrices et compositeurs lauréats.
L’émission France Musique de Clément Rochefort installée le samedi dans l’Orangerie a réuni de jeunes musiciens autour de membres du jury, tels que Lise Berthaud, Christine Plubeau et Régis Campo. Moments impressionnants avec le Trio Nebelmeer dans une version du Trio avec piano en ré mineur de Mendelssohn, émouvants avec le Trio pour piano op.8 de Chostakovitch interprété par le Trio Parrhésia et Tweet de Régis Campo par le Philia Trio, magiques avec deux violes de gambe… Enfin l’excellent pianiste Gabriel Durliat a enchaîné quatre pièces de Rameau, Debussy, Rameau, Dukas.
Pour célébrer les cinq années de son programme « Mise en Œuvre » (en partenariat avec la Sacem et Proarti), Rodolphe Bruneau-Boulmier, directeur artistique du festival, avait concocté, pour débuter le dimanche, un concert surprenant composé de cinq créations d’Alex Nante, Matteo Franceschini, Clara Olivares et Jean-Baptiste Robin interprétées par l’accordéoniste Vincent Lhermet, le Trio Fauve et les pianistes Véra Tsybakov et Romain Hervé.
Le concert suivant était beaucoup plus classique : une carte blanche à la pianiste Marie-Josèphe Jude qui avait invité quatre jeunes dans le vent, le quatuor Agate et le très jeune violoniste Vassily Chmykov -dont on reparlera- pour jouer la sonate de Debussy, Tzigane de Maurice Ravel et le Final du quintette de Johannes Brahms.
Ce programme s’est terminé en feu d’artifice. Sous la direction de Léo Margue, un petit orchestre totalement improvisé avec de jeunes solistes a emmené le public dans un voyage en Espagne avec des œuvres arrangées d’Albéniz, Granados, Mompou et Ravel. Ce fût aussi l’occasion d’entendre deux compositeurs : l’argentin Tomas Bordalejo qui a composé une introduction au concert dans le parc Le cri du paon, et Elisabeth Angot avec sa composition N36 pour violon, violoncelle, clarinette et piano. Le soleil faisant partie de l’ambiance, on était en Espagne…
Pour le public, le talent était encore là, comme les fleurs de Bagatelle en train d’éclore…





